Même si cela est compliqué, nous sommes quand même, pour la plupart d'entre nous, capables d'avoir la patience d'apprendre à jouer d'un instrument, la patience d'élever nos enfants, la patience d'attendre la croissance d'un arbre, d'un jardin. Et en étant patients, nous pouvons prendre des décisions calmement, atteindre des objectifs et surtout améliorer notre santé.
Car la patience permet de se libérer des charges émotionnelles que l'impatience peut générer en nous empêchant de rester en paix et même en développant de l'anxiété, de l'insomnie, du stress.
Dans bien des situations, la patience est une force qui nous permet de mieux vivre car sans un minimum de patience, la vie devient intolérable.
Mais attention, pour rester une force, la patience doit être habitée d'un espoir, d'une promesse d'un futur meilleur. Car si cette qualité a des forces, elle a aussi ses limites au-delà desquelles elle peut devenir de la faiblesse ou du renoncement quant elle conduit un individu opprimé à ne plus oser espérer une évolution de sa situation.
En fin de compte, patience et impatience ne sont dommageables que dans leur excès. La patience nous aide à ne pas nous laisser perturber par les difficultés, et l'impatience nous pousse à nous défendre face à des situations qui peuvent être nuisibles.